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Jazz à Paris
17 mars 2008

Ernest Dawkins - Frank Catalano : from Chicago

Promis, juré : lorsqu'on sera à Chicago, on se contactera pour assister à un concert.
Promesse faite en décembre 07 à Ernest Dawkins, à la Miroiterie (voir deux vidéos ici et ), grâce à l'aide d'un traducteur bénévole.
Sur place : coups de fil, mails ... c'est OK. Ce soir là au Pete Miller, à Evanston, au nord de Chicago.
Pas de voiture : un métro interminable, des quartiers peu aguichants (j'aurais dû écouter les conseils du lobby de l'hotel !), mais un voyageur affable : une "Marseillaise" chantonnée, des nouvelles de Paris, de Sarko (eh oui !), où allez-vous ? qu'allez-vous faire dans cette galère ? qui joue ?  ah ! c'est  un africain ! je connais une station plus proche pour y aller ... Il descend. Une femme fait un sourire : je vais vous montrer où c'est, suivez-moi.
Au bout de cette aventure ferroviaire, le Pete Miller : un restaurant de belle tenue. Je dis le pourquoi de ma visite : on trouve une place juste à côté de la scène. Ernest Dawkins est déjà là à préparer ses instruments, seul. Grands saluts malgré la barrière de la langue.
La scène n'est pas éclairée.
Un batteur, puis un pianiste arrivent. Le concert débute, sans contrebasse (il n'arrivera que 20 mn plus tard) ... et sans éclairage supplémentaire.
La formation entendue n'est pas le groupe régulier d'Ernest Dawkins. Le groupe de musiciens français à Paris était bien meilleur (quoi chauvin ? non !). Mais Ernest Dawkins est toujours excellent; ce soir-là, il joue dans un registre moins free, plus en hommage à la période be bop, cool ... mais toujours de magnifiques dérapages. Une musique sensible, lyrique. Un vrai bonheur.
Compte tenu du manque de lumière, je n'ai gardé que la bande son d'une petite vidéo sur une image due à un généreux flash. On partage ?

Ernest_Dawkins___Pete_Miller___07_mars_08

boomp3.com

Le lendemain, recherche d'un autre club, dans le centre de Chicago. Il y a juste à côté le Andy Bar. L'entrée c'est 10 $, pour 2h, qu'il y ait ou non des musiciens sur scène. Si on veut dîner, c'est possible, juste à côté de la scène; sinon, boire un verre au bar un peu en retrait, sur le côté. La scène est assez grande, mais avec l'énorme batteur et les cinq autres musiciens, ça devient exigu.
La vedette ? Frank Catalano. J'ai pu en savoir plus sur lui ici. Il est même possible d'y entendre des extraits musicaux.
Musique très dynamique, son puissant, improvisateur jamais en panne. Un plaisir immédiat. Mais ici, on est dans une tradition pré-free, même s'il est impossible aujourd'hui de faire tout à fait sans. De plus, malgré le rythme, on est dans un univers "blanc" : peu ou pas de référence au blues, alors que Chicago en est l'une des grandes métropoles.
Au bout de 2h, fin du repas, du set : dehors il fait frais (-10°). Je n'aurais pas eu l'occasion de voir l'Art Ensemble, ni des grands bluesmen. Ce sera pour une autre fois.

Dans les rues, une affiche proposant le téléchargement d'un audiotour de Chicago proposé par Buddy Guy ("Available in Mandarin Chinese, English, German, Japanese, and Spanish" : à vous de voir).
La balade vaut le détour. Prenez vos aises et cliquez ici pour cette visite.

Retour à Paris. Insomnies, courrier et blog en retard. Au boulot !

Retrouver toutes les brèves de concerts

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Commentaires
P
Ah ! voir E Dawkins chez lui à domicile !<br /> Super ! Grand souffle et grand improvisateur !
Répondre
P
Ah ! voir E Dawkins chez lui à domicile !<br /> Super ! Grand souffle et grand improvisateur !
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