
Des notes éparses au piano qui suffisent à donner une couleur, à esquisser un espace, à propager très vite des sentiments diffus, où rien n’est clair, tranché, où l’entre deux est le seul lieu qui vaille.
Des brouillages électroniques discrets, la litote comme bréviaire, diverses nuances monochromes, l’aube d’une nature minérale sourd de signaux digitaux.
Une voix comme des grésillements, avant qu’elle ne s’affirme, qu’elle ne se scinde, qu’elle n’halète, qu’elle ne tremble. Un vibrato qui dit l’éloignement, la nostalgie, qui...
[Lire la suite]