
Guy Sitruk m'invite ici à reprendre les notes que j'avais préparées pour la parution de Banka/Mannyoka chez NoBusiness Records. Je prends la liberté de les étendre et les amender sensiblement. Croiser la route de Kaoru Abe – pas seulement sa musique : qui il fut – n'est pas une expérience anodine.
Je le « savais », d'une façon ou d'une autre. Ma rencontre avec le Free Jazz japonais remonte à 1995 ou 96, sur la vénérable Montagne Sainte-Geneviève, chez Crocojazz. Gilles Coquempot avait rentré Ghosts d'Albert Ayler,...
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