
La vie de Kaoru Abe (1949-1978) ne m’a pas été racontée – je ne l’ai ni lue (La valse sans fin, de Mayumi Inaba, qui paraît ces jours-ci en français chez Philippe Picquier) ni vue (Endless Waltz, de Kôji Wakamatsu). Si je crois pouvoir l’entendre, je ne lis pas le Japonais et ai donc dû attendre que Kato David Hopkins traduise en anglais Soejima Teruto (Free Jazz in Japan: A Personal History) pour en apprendre sur le saxophoniste autrement que par le biais de son langage : son premier concert donné à 19 ans, son approche d’Itaru Oki...
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