27 mai 2019

« Sol Abstraction » Sabu Toyozumi - Rick Countryman

C’est le 3e enregistrement (je crois) de Rick Countryman (as) avec Sabu Toyozumi (dr), après Jya-Ne et Center of Contradiction. C’est, cette fois, en pur duo, et cette rencontre est particulièrement fructueuse. On connaît bien sur ce blog le talent d’improvisateur éruptif du saxophoniste (voir chroniques en pied d’article), son talent jamais démenti pour les constructions au lyrisme puissant et à l’énergie Free inextinguible. Sabu Toyozumi à la batterie est à la fois révélateur et inspirateur de ce discours. Il le souligne,... [Lire la suite]

05 novembre 2018

Rick Countryman (as) & Christian Bucher (dr) : « Estuary »

Artwork By – Reeva Countryman Depuis l’écoute de l’album de Rick Countryman « Acceptance Resistance », http://jazzaparis.canalblog.com/archives/2017/10/23/35608009.html , il est clair que ce musicien accroche l’attention et l'intérêt de plus d'un en Europe, et probablement ailleurs. A priori, un Free jazz en toute petite formation, sans complexe, puissant, lyrique, rocailleux, qui respire le bonheur immédiat de la liberté. On y retrouve ce plaisir de musarder au sein de cet idiome pour en savourer bien des recoins, qui dit finalement... [Lire la suite]
19 février 2018

Saxophone Anatomy (Armaggedon Nova AN-R6)

Un « CD concept ». C’est ainsi que se présente cet album. Trois improvisateurs au saxophone, chacun enregistrant dans un pays différent : la Chine, les Philippines, la Grande Bretagne. Chacun jouant un solo de 20 minutes environ. Pas de consigne ni de thématique. Rien de préparé . Pas de seconde prise. Un pur jet et voilà tout. Prise de risque maximale. Les kamikazes ? Lao Dan, Rick Countryman et Colin Webster « Self destruct machine » est le titre de la séquence de Lao Dan (as). Entrée en matière toute de... [Lire la suite]
23 octobre 2017

Rick Countryman trio "Acceptance - Resistance" (Improvising Beings)

"Jazz is not dead" titrait un festival. Après une telle déclaration, on coud son ruban de crépon noir et on présente ses condoléances. Avec le trio de Rick Countryman, pas de déclaration superflue. Le jazz est là. Vivant, simple et puissant. Une basse, une batterie, un sax et c'est tout. Pas d'esbroufe. Pas de gras. Que du muscle. Et du groove. "Du free, il y en a" diraient les tontons flingueurs. Mais pas que. Les revivalistes du bop (toutes obédiences) s'y retrouvent tout aussi bien. Les coltraniens itou, bien évidemment. ... [Lire la suite]