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Jazz à Paris
28 mai 2006

Yvan Robillard - le 20 mai à Radio France & le 31 sur France Musiques

photo : www.nocturne.fr robillard_yvan___nocturne_fr
Pour l’enregistrement de l’émission Jazz sur le vif, il y avait foule ce jour là, le 20 mai : une heure agréable (17h30) qui permettait de profiter de la nuit des musées, et une 2e partie consacrée à Henri Texier.

En 1e partie, on nous proposait un jeune pianiste - Yvan Robillard en solo - ce qui est un exercice doublement ingrat : le solo et l’ouverture d’un concert.

Ce début de concert fut assez peu convaincant, le discours initial n’offrant pas de réelle surprise. En revanche la sonorité du piano était intéressante : les notes sonnaient comme des gouttes de pluie. Cependant, je ne pouvait m’empêcher de penser à la carrière future de ce jeune musicien déjà enfermé dans un style relativement peu novateur.

Sa musique a ensuite emprunté un registre proche de la musique répétitive américaine et un début d’univers s’est installé : on allait pouvoir écouter.
Son discours s’est alors déployé, en prenant d’abord appui sur un thème de basse répétitif. Puis Yvan Robillard a inversé les rôles respectifs des deux mains, la séquence répétitive se jouant sur les aigus. Enfin, il nous a offert une musique qui parfois proposait un dialogue des deux mains – toujours avec des séquences répétitives longues - parfois des chemins indépendants pour chacune d’elles : il fallait tendre l’oreille.

Ses compositions on trouvé aisément place dans la mémoire, peut-être en raison de ces séquences répétitives, mais aussi en raison de la délicatesse de l’univers proposé.

Enfin, il a ouvert son programme à deux classiques : Take the A train et Solar.

Sur ce dernier thème, qui a clôturé le concert, il a changé radicalement de jeu, en plaquant divers objets plats sur les cordes du piano, en jouant directement sur les cordes en les pinçant, ou en les frappant de la main, l’autre main jouant sur le clavier. Ce changement de registre lui a permis de mieux déployer son discours tout en conservant son univers propre. Il a conquis la salle et nous a prouvé qu’il n’était qu’au début de l’exploration de sa musique : il aura bien des choses à dire.
La fin du concert arrivait trop tôt, ou peut-être assez tôt pour donner envie de le ré-écouter. Il ne pouvait pas nous offrir un bis, le sextet d’Henri Texier (qui a gentiment accepté d’offrir cette première partie de concert à ce jeune musicien) attendait. Il nous reste la retransmission sur France Musiques prévue le 31 mai à 16h, ou sur Internet pendant quelques jours … et son CD.

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