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Jazz à Paris
13 novembre 2013

Mirific 4tet à l'Angora (13 octobre 13)

Un Jean Bordé malicieux ...
Pour voir l'album, cliquez sur la photo

13-10-13_6_Jean Bordé

Mirific 4tet. Un nom prometteur pour un 4tet composé (de gauche à droite en regardant la scène) de Dora Stalidou (p), Jean Bordé (b), Thierry Carreras (dr) et Sylvain Guérineau (ts). Un concert lors de l'une de ces journées ensoleillées d'octobre, à l'Angora, un café-restaurant près de la Bastille, au 1er étage pour ne pas être dérangé ni envahir l'espace sonore des autres clients.
Trois des quatre artistes sont bien connus de la scène parisienne de la musique improvisée et du jazz. Le jeu de la quatrième, Dora Stalidou, tout de couleurs délicates, de touches quasi impressionnistes (mais sans déferlement de notes), de ponctuations acidulées ne permettait pas de situer confortablement le type de musique. Ici, les frontières sont bien minces, l'important étant de déployer, de partager une sensibilité particulière.
Une vingtaine de personnes pour une heure d'écoute, la pointe du coeur au diapason des musiciens.
Un Sylvain Guérineau ayant choisi un registre lyrique, du jazz, avec les dérapages permis par le free, l'extension des tissus sonores. Un Thierry Carreras en très belle forme, sollicitant inlassablement des percussions pourtant frugales (une caisse claire, deux cymbales, un tambour tonnerre), envoyant avec verve sa mitraille sonore. Jean Bordé, souriant, jouant à répéter des motifs de basse pour installer des couleurs, des points d'appui pour les autres musiciens, du moins en début de pièce.
Celle que je vous propose d'écouter fut la dernière du concert. Une première partie où le trio piano-basse-batterie installe sa couleur propre. Puis un saxophone qui entre tardivement (4:45), un vrai chant, au rythme lent, emmenant comme sans y toucher un balancement jazzy. Le 4tet prend alors des couleurs free, tout d'éclats aux percussions, de dissonances au piano. Des notes répétées au sax installent une sorte de transe, retour du chant, à nouveau des notes répétées au sax qui laissent un espace saisi par la basse pour déployer un chant à l'archet, bientôt rejoint par le sax.
Une superbe fin de concert, nous laissant souriant de plaisir.


Lien direct : http://youtu.be/q8SXu4rpMac

 

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