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Jazz à Paris
1 février 2017

Simonetta Parisi "Sospiro d'ambra"

17-01-28_6_Simonetta Parisi light
Simonetta Parisi (photo dolphy00)

"J'aimerais, encore une fois, surprendre dans tes yeux"; "Entre tes lèvres, l'infini"; "Ce grand silence me trouble"; "L'arc en ciel de mon enfance"; "Mi gioisco nel non sentirti"; "Dans l'ombre d'un soupir"; "En ouvrant un tiroir, j'ai vu passer ma vie" ...
Pas des poèmes mais des virgules oniriques, des accroche-rêves, des invitations à quitter les préoccupations du moment pour des échanges coeur à coeur. C'est ainsi que tout invité curieux chez Simonetta Parisi sera accueilli, par son sourire pétillant d'humour aussi et par des mises en bouches qui vous attendent déjà.
Simonetta (on devient intime puisqu'invité chez elle) vous convie à une performance mêlant piano, reflets dans un miroir, visage de femme couchée et libre sur une toile, murmures, poésie, saveurs des vins et des mets, parfums de méditerrannée, bruits d'ustensiles de cuisine ... De fait, la performance aura commencé dès le matin, avec l'accueil intériorisé des futurs arrivants, les préparations en cuisines mêlées aux accents mélodiques de la composition, le soin porté à la tenue, au maquillage, à l'éclairage.
Elle nous laisse entre nous (six invités ce soir-là), peut-être pour que nous laissions choir notre réserve, notre timidité, pour que des bribes d'échanges circulent en dégustant un bon vin, un morceau de parmesan.
Enfin, elle s'avance dans cette petite pièce, en fredonnant une mélopée italienne comme pour elle-même, s'évalue dans le miroir, vous plongeant d'emblée dans un univers intime.
Elle se tourne vers le mur aux éclats de rêves, en parcourt quelques uns puis se tourne vers son piano. La suite sera en images.

Inutile d'en montrer davantage. Il faudra être sur place, à proximité immédiate de cette artiste, pour savourer l'instant comme happé par les vibrations qu'elle aura créees.

Après ? Elle a besoin de redescendre sur terre, d'être un peu seule comme pour se rassembler. Les invités n'ont alors d'autre choix que d'engager la conversation, sur cette musique, sur la musique et les performances, sur les lieux où c'est encore possible.
Simonetta revient, les mains chargés de plats qu'elle nous invite à partager. On parle recettes, nuisettes, manifestations artistiques dans son immeuble, puis de ses projets, d'un album en préparation et de financement participatif, d'un concert de présentation si possible au Chat Noir. Puis la conversation concerne les projets ou expériences de chacun des invités. D'une manière impromptue, Cassius Clay et sa défense les bras ballants s'invite dans la soirée. Villiers de l'Isle Adam et son "Eve Future"*, une "andréide", les robots, l'intelligence artificielle, le jeu d'échec, les concerts partagés, les fulgurances de Joëlle Léandre, l'émergence des courants musicaux, et bien d'autres sujets circulent.
Il faudra faire un effort pour nous séparer et laisser enfin Simonetta tranquille, chez elle.

* L'Eve Future semble n'être pas disponible en format de poche. Mais elle vous attend sous forme électronique  .
Et si vous disposez d'un objet Apple, vous pouvez même la convertir en pdf, l'envoyer sur iBook et profiter de ce mode de lecture.

17-01-28_2_Mur aux eclats de reve light

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