9 mars 1930 - 11 juin 2015 Ornette !
Oui, c'est fini. Sa bonhommie sur scène, vous ne pourrez plus la sentir en direct, d'une manière charnelle.
Sur les réseau sociaux, hier, il ne s'agissait que de lui. Ce bout d'article n'est qu'un copier/coller de quelques items sur FaceBook.
C'est qu'il est essentiel, ce bougre de dynamiteur tranquille.
La photo ci-contre est celle choisie par wikipedia. Article quasi clinique, mais utile pour se remettre en tête son parcours.
Dans la même veine factuelle, un de mes albums photos, celui consacré à sa discographie. Cela date un peu (10 ans tout de même !), mais c'est une manière d'effeuiller la marguerite du temps passé.
La presse a relayé l'information, plutôt bien :
- Libération avec dix extraits de ses disque, une forme de chemin de la Passion.
- En utilisant la même illustration photographique (ci-dessus), Le Monde, avec un très bel article de Francis Marmande.
- Un article relayé par Alan Silva, grand défricheur et presque voisin de palier.
Il faut, à présent, faire sans lui. Naturellement, disques, vidéos, hommages, tout va se succéder.
Mais parlons plutôt de comment faire à partir de lui.
Un article de septembre 2013 mettait en avant la manière dont une jeune génération de talent faisait son miel de la musique d'Ornette et de Braxton. Louis Laurain & Die Hochstapler : "Braxornette" . La piste audio, alors en ligne, n'est plus disponible.
Et pour finir ce bout d'article écrit à la hâte de peur que la connexion lâche (oui, l'orage gronde et je suis loin de tout), le thème fétiche, le "tube" d'Ornette Coleman.
Après le choc, bien des hommages seront disponibles. Je tâcherais d'en relayer ici, et en direct sur FaceBook.