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Jazz à Paris
6 juin 2016

Richard Comte, Makoto Sato, Jean-Marc Foussat au Chat Noir (25 mai 2016)

Stylo bleu
flyer détail

Deux manière d'écouter la musiques de Richard Comte, Makoto Sato et Jean-Marc Foussat : l'écoute flottante pour le parcours onirique, pour l'imprégnation, et l'écoute aiguisée pour en déguster les reliefs, les micros aspérités, les matières sonores ...
En fait, il faudrait assister deux fois au concert, une pour chaque écoute, sachant que c'est peine perdue : aucun instant ne ressemble au suivant.
Jean-Marc Foussat, par générosité et par prosélytisme, met en ligne la plupart (la totalité ?) des concerts ou des sessions auxquels il participe. C'est sur sa page (groupes et rencontres).
Une richesse fantastique !
Celui de ce concert au Chat Noir le 25 mai dernier y est aussi publié, ainsi que d'autres sessions avec ce trio, augmenté ou non d'invités.
Cela permet différentes écoutes à condition toutefois de se munir d'un casque de qualité convenable.
Revenons à ce concert.
Petite salle en sous-sol pourvue de redoutables poteaux de béton. Selon la disposition des musiciens, du public, lesdits poteaux peuvent perturber l'attention, et donc l'écoute. Ce qui ne fut pas le cas ce soir-là.
Je vous en propose une séquence vidéo, le début du premier set. L'installation de l'univers sonore.
Les percussions comme choisies soigneusement sur un étal, accompagnées de mouvements des épaules, de la tête, de moues expressives. L'engagement, l'inventivité de Richard Comte, se convulsant parfois sur l'instrument, lui apportant son énergie, une certaine hypnose, le sollicitant aussi via un archet ou le percutant avec une baguette, se mettant en soutien des autres ou en éclaireur. Et l'attention méticuleuse de Jean-Marc Foussat choisissant ses couleurs, ses matières, ses références, ses sons d'ailleurs, les fractures et les nappes. Une musique aux multiples éclats, mouvante, riche d'images, de sonorités.
On devine que dans le public, chacun déroule son imaginaire spécifique, auquel on ne peut bien sûr avoir accès. Le Chat Noir comme chapelle profane.


Quelques photos :

Makoto Sato light

Jean-Marc Foussat light

Richard Comte, Makoto Sato light


Retrouvez les Brèves de concerts.

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