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Jazz à Paris
16 mars 2016

Claude Parle chez Ackenbus (13 mars 16)


16-03-13_02_Claude Parle light

Ackenbush a fermé ses portes ce dimanche. La fin d'une belle épopée, et probablement, le début d'une autre, dans la Drôme, en compagnie des girafes (une illumination de Sophia), ces douces bêtes dont la taille permet de voir au-delà des cîmes des arbres, peut-être même au-delà de l'horizon.
Et ce départ s'est fait en musique avec des artistes venus amicalement dire leur affection avec des notes, avec des mots.
Les musiciens arrivaient, mais visiblement, ils voulaient d'abord bavarder, boire un café, échanger, s'inquiéter du comment du déménagement (180 cartons prévus !). Des gâteaux faits maison : "c'est pas de la cannelle mais ça va me revenir, je vais trouver".
Claude Parle avait prévu de poser son instrument pour aller assister à un concert à l'autre bout de Paris, mais les pâtisseries, les amis, l'insistance pour qu'il joue là, maintenant, ont changé la donne.
Il fait le silence en lui, étend ses jambes, puis bondit sur la musique, avec véhémence. Mais ça ne sera pas là le principal de sa musique. Après quelques minutes, il est comme à l'écoute de son propre instrument, des subtilités permises, avec lesquelles il peut jouer, qu'il peut suggérer. Il prend des accents de grand'orgue pour une communion des âmes, pour une ouverture maximale de notre attention. On chemine avec lui, d'éclats infimes, finement juxtaposés, en rugissements vite calmés. Des scintillements tissant une trame complexe, chatoyante, instable. Une lointaine influence de Ligeti aussi, peut-être.
Pleinitude du moment.


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D'autres souvenirs de ce dimanche, plus tard, probablement.

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