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Jazz à Paris
26 novembre 2018

Dolphys d'Or 2018

Noel Akchote site

Tout d'abord, dire la chance que nous avons d'être irrigué, nourri par la créativité, par l'inventivité folle de bien des musiciens, par des sensibilité boulversantes, délicates aussi, souvent, alors que certains imagineraient bien que tout ou presque a déjà été dit, et qu'il ne resterait de place que pour de "sublimes répétitions" (Le nom de la Rose).
Rassembler ensuite une année de ces émois, de ces coups de coeur musicaux dans un seul article, celui-ci. Oh pas tous les plaisirs de la musique, mais ceux liés à des albums, physiques ou numériques.
Et comme une solide paresse, renforcée avec l'âge, rend l'accès au clavier encore plus problèmatique, les seuls albums qui ont connu une chronique sont ceux qui ont rendu irrésistible le désir de partage avec toi, qui que tu sois.
Ainsi donc, les dolphys d'or 2018 sont là pour conforter tes propres émotions de cette année, voire contribuer à élargir ta quête que j'espère incessante.

Peut-être, pour débuter, parler non pas d'un album mais de plus de 400 liens de téléchargement des production de Noël Akchoté, artiste des plus singuliers. C'est sur BandCamp
"Il est de fait que la musique de Noël Akchoté est très souvent (toujours ?) passionnante, qu’il joue en solo ou en groupe (la liste de ses partenaires est particulièrement impressionnante), qu’il explore des terres vierges du jazz ou qu’il revienne sur le parcours de maîtres d’hier (Ornette Coleman, John Coltrane, René Thomas, Charlie Christian) voire d’encore plus loin (Bechet, Armstrong, Holiday). ..." La suite ici.
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Un petit tour vers l'est lointain ? vers Manille ? Vous l'aurez deviné, il s'agit de Rick Countryman. Cette année il figure aux dolphys d'or via deux albums.
Dans le premier, Saxophone Anatomy, il apparaît avec deux autres musiciens pour un CD "concept".
"Trois improvisateurs au saxophone, chacun enregistrant dans un pays différent ... Chacun jouant un solo de 20 minutes environ. ... Rien de préparé . Pas de seconde prise.... Prise de risque maximale. Avec Lao Dan, Rick Countryman et Colin Webster". Voir article complet.

Le second est un duo avec Christian Bucher, "Estuary".
"On y retrouve ce plaisir de musarder au sein de cet idiome (free jazz) pour en savourer bien des recoins, qui dit finalement son attachement à ce surgissement d’il y a plus d’un demi siècle, mais sans oublier l'apport des générations antérieures. Un peu à la manière d'un Eric Dolphy et plus près de nous, celle d'Archie Shepp." La suite ?

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Un trio faussement canonique : Edward Perraud, Bruno Chevillon, Paul Lay : Espaces
"Un album qui devrait séduire un large public :
Celui sourcilleux à propos de l'inventivité, de la créativité, des jeux sur les matières sonores.
Celui qui cherche le frisson et le réconfort en même temps." Et les autres publics ?
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Pouvait-on passer à côté de "Zèbres" ? de David Chevallier et Valentin Ceccaldi, chez Ayler Records (Stéphane Berland).
"Il faut ouvrir grand les volets auditifs pour laisser entrer cette musique délicate, addictive, et passée cette accoutumance minimale, la séduction opère ...
Un univers étrange et familier où chaque plage réserve de multiples quantas de plaisir inattendus."
Et une superbe pochette. [Lire la suite]
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TOC "Will never play these songs again". Jérémie Ternoy, Peter Orins, Ivann Cruz.
"... une cavalcade hallucinée dans les matières sonores. Ces trois musiciens savent se faire entendre individuellement, et avec quel talent, tout en proposant une musique où les sources sonores se brouillent souvent, pour notre plus grande confusion". Chronique.
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Un album hors normes, "plein de bruits et de fureur", par les intrépides Sylvain Darrifourcq, Valentin Ceccaldi et Théo Ceccaldi : "In Love With : Coïtus Interruptus", chez Gigantonium.
"... c’est le coup au plexus. Dès les premiers instants, l’asphyxie. Ça percute, ça mitraille, ça crépite, ça vrombit nerveusement, avec obsession sur les cordes graves, ça craquette et ça stridule sur les autres, avec insistance. C’est «ininterruptus »."
Reprenez votre souffle et lisez la suite là.
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Jean-Brice Godet "Epiphanies" (Gigantonium)
"Le titre de l’album ne fait pas référence à la révélation divine devant l’enfant Jésus (du moins, je le crois) mais plutôt à une vérité dont l’évidence soudaine éblouit. Eurêka! J’ai trouvé !" Article complet.
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Clément Janinet 4tet "O.U.R.S." (Gigantonium)
"C’est un alliage réussi d’esthétiques qu’on hésiterait ailleurs à rapprocher, d’exigence et de rugosité, de folie et de séduction. Le charme opère pleinement." Lire l'article
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Les Musiques à ouïr "Duke et Thelonious".
"avec Denis Charolles et son gang de virtuoses, les jeux, l’humour, les contrepieds sont irrépressibles, l’hommage est irrévérencieux ... Ça pétille de partout. Une orgie d’alliages sonores. L’intelligence et l’humour vous chatouillent le bas du dos, vous picotent dans le cou." Pour en savoir plus ...
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Lazro, McPhee, Abrams, Seguron, Taylor "A Pride of Lions"
Impossible de résumer cet album de tout premier plan dans la production 2018. 

Voir l'article complet .
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Joëlle Léandre et Elisabeth Harnik "Tender Music"
"Elles ne sont que deux, et tout votre corps vibre, résonne." Tout est là.
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Guy-Frank Pellerin, Mathieu Bec : Saxapetra
"La parfaite complémentarité des discours, l’équilibre, la délicatesse alliée à la puissance et à la richesse oniriques. Comme l'invention d'un langage qui leur serait propre." Chronique complète
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 Musaeum Clausum : Louis Laurain, Hannes Lingens, Sébastien Beliah
"...c’est une errance nocturne déstabilisante, très musicale et hors code qui nous est offerte." En savoir plus.
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Phillipe Foch, Mathias Delplanque "Secret"
"... ce parti pris de retenue, ce refus de l’envahissement malgré des efflorescences sonores continues. Une musique pénétrante, étrange et belle". En savoir plus
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Christian Rollet, Jean-Marc Foussat, Quentin Rollet "Entrée des pluies de grêle"
"... les trésors imaginaires de Jean-Marc Foussat et l’à propos, la vivacité d’esprit de Christian Rollet. Quentin Rollet est impressionnant de maîtrise, de maturité, de liberté ... et de lyrisme". Article complet .
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Chamla, Comte, Flament, Henocq "Vegan Dallas"
"L’objectif est ici clairement de faire voyager, avec Richard Comte comme timonier. À l’exemple de «Electro Griot » aux rythmes quasi africains plongés dans une ambiance urbaine occidentale débridée." Chronique .
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Simon H Fell, Richard Comte "Panazol"
"Des moment de fausse quiétude et d’écoute aiguisée. Le délicat dialogue de deux aventuriers par delà les générations". Lire l'article .
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Sarrazy, Rochelle "Chansons pour l'oreille gauche"
"Du jazz ? Pourquoi pas, mais ayant largué les amarres d'outre Atlantique et frôlant parfois la ritournelle."
Chronique complète .
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Levin, Pitsiokos, Seabrook "Stomiidae" (Dark Tree)
L’alliage entre les univers de ces trois fous de musique est totalement ennivrant. Le jazz (quel autre nom donner ?) prouve une fois de plus son incroyable capacité à créer de nouveaux langages, de nouveaux véhicules d’émotion. "
Lire article .

stomiidae cd cover recto


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Enfin, une chronique comme seul Claude Parle peut en écrire. C'est à propos de "Butter in my brain", de Claudia Solal et Benjamin Moussay.
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